Jour 67/80 — Phénix

Le tour de Londres en 80 jours

En ces temps d’incertitude, j’ai besoin d’une ligne de vie, d’un horizon ; j’ai donc — de façon quelque peu arbitraire, je l’admets — fixé une date. Le 1er avril sera mon horizon ; et ma ligne de vie, les 80 jours qui m’en séparent.

Et comme le temps n’est pas aux tours du monde, je vous propose un « Tour de Londres en 80 jours » : Quatre-vingt impressions de Londres, quatre-vingt histoires, lieux, pensées issu(e)s de mon expérience de cette ville formidable et affolante.

Jour 67 : Phénix

Il y a plein de phénix à Londres. En général, ce sont des pubs ou des restaurants… et puis bien sûr, il y a celui qui trône sur St Paul, s’élevant fièrement des cendres de l’ancienne cathédrale, au-dessus du mot RESURGAM. J’ai un faible pour eux : un phénix, c’est un symbole d’espoir, de résilience, c’est superbement fougueux — tout ce que j’aime.

Mais il y en a un que je préfère à tous les autres : le “Phoenix Arts Club” sur Charing Cross Road. Caché sous le théâtre du même nom, c’est à la fois un restaurant et un cabaret “late night” aux murs couverts de posters signés de tous les spectacles du “West End” : c’est ici que les artistes viennent se détendre.

C’est un club privé, il faut être membre mais je me trouve toujours en bonne compagnie, et y suis donc allée souvent. La musique est toujours excellente, il y a toujours une super ambiance et le mercredi soir, vous y trouverez quelques uns de mes amis autour d’une bonne bouteille de vin. Ils sont connus ici, ils tombent toujours sur quelques amis et ensemble, ils refont le monde jusque tard dans la nuit.

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