Jour 68/80 — Quotidien

Le tour de Londres en 80 jours

En ces temps d’incertitude, j’ai besoin d’une ligne de vie, d’un horizon ; j’ai donc — de façon quelque peu arbitraire, je l’admets — fixé une date. Le 1er avril sera mon horizon ; et ma ligne de vie, les 80 jours qui m’en séparent.

Et comme le temps n’est pas aux tours du monde, je vous propose un « Tour de Londres en 80 jours » : Quatre-vingt impressions de Londres, quatre-vingt histoires, lieux, pensées issu(e)s de mon expérience de cette ville formidable et affolante.

Jour 68 : Quotidien

À Londres, les gens vivent dans des chambres minuscules. Ils partagent leur cuisine avec huit autres. Ils ont froid et trouvent la vie difficile et effrayante par moments.

Puis ils vont au boulot dans des métros bondés, seuls dans la masse des voyageurs anonymes. Quand ils atteignent leur arrêt, ils bousculent les autres pour se frayer un chemin vers la sortie, puis ils marchent d’un pas pressé dans le dédale des couloirs. Ils se tiennent sagement sur la droite d’escalators extra-longs, en réfléchissant à l’absurdité de cette vie.

Puis ils arrivent à la surface et ils aperçoivent le soleil londonien sur Piccadilly. Ils marchent dans les petites rues de Soho. Ça vit, ça bouge, c’est plein de personnages étranges, c’est excitant. C’est mystérieux et élégant, original et extravagant.

Le cœur de Londres est unique au monde, se disent-ils. Alors ils sourient et se lancent à corps perdu dans cette vie qu’ils ont choisie, cette vie parfois difficile mais pleine d’aventures et d‘espoir.

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