Jour 63/80 — Rollers

Le tour de Londres en 80 jours

En ces temps d’incertitude, j’ai besoin d’une ligne de vie, d’un horizon ; j’ai donc — de façon quelque peu arbitraire, je l’admets — fixé une date. Le 1er avril sera mon horizon ; et ma ligne de vie, les 80 jours qui m’en séparent.

Et comme le temps n’est pas aux tours du monde, je vous propose un « Tour de Londres en 80 jours » : Quatre-vingt impressions de Londres, quatre-vingt histoires, lieux, pensées issu(e)s de mon expérience de cette ville formidable et affolante.

Jour 63 : Rollers

Parc Olympique. C’est la première fois que je fais du roller. J’ai l’impression de skier, c’est génial, une liberté sauvage.

La route est plus lisse ici, mes roues glissent mieux à son contact. Rien à voir avec les routes inégales et les pavés glissants que j’ai dû affronter en chemin.

Je fais des boucles, je tourne en rond — je sais rouler mais pas encore m’arrêter. Alors je me limite aux larges allées du parc, je répète toujours le même circuit. C’est répétitif et pourtant, je me sens très joyeuse et très libre.

Je reviens le jour suivant et celui d’après. Je fais du roller chaque fois que le temps le permet. La pluie est le pire ennemi du roller, voyez-vous. Mais dès que le temps est sec je suis de retour sur la route. Je découvre lentement les joies et les dangers du sport et je rejoins les rangs des “skaters de Londres Est”.

Beaucoup d’entre-eux sont très habiles ils font des figures, ils dansent, ils roulent vite et à l’envers. Un jour, j’y arriverai aussi. Mais entretemps, je fais partie des skaters débutants qui glissent à travers le parc à une vitesse raisonnable, couverts d’un casque, de garde-poignets et de genouillères. Tout ça nous donne l’air d’enfants trop grands, mais ce n’est pas grave : c’est tellement grisant.

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