Jour 47/80 — Chapeaux

Le tour de Londres en 80 jours

En ces temps d’incertitude, j’ai besoin d’une ligne de vie,  d’un horizon ; j’ai donc — de façon quelque peu arbitraire, je l’admets —  fixé une date. Le 1er avril sera mon horizon ; et ma ligne de vie, les  80 jours qui m’en séparent.
Et comme le temps n’est pas aux tours du monde, je vous propose un « Tour de Londres en 80 jours » : Quatre-vingt impressions de Londres, quatre-vingt histoires, lieux,  pensées issu(e)s de mon expérience de cette ville formidable et  affolante.

Jour 47 : Chapeaux

J’avais 15 ans quand je suis venue à Londres pour la première fois et mes premières impressions ne m’ont jamais quittée. Ma première comédie musicale, les écureuils de St James’s Park, les lumières du centre ville, les statues vivantes de Covent Garden et la salle de lecture du British Museum. Et mes fous rires, tous ces fous rires si nombreux lors de ce weekend, surtout en fin de soirée quand mon père jouait à “Basil Fawlty” dans les cages d’escalier de notre B&B. J’ai tout de suite été séduite par la ville, le début d’une longue histoire d’amour.
Depuis, une partie de moi verra toujours Londres comme si elle était encore en noir et blanc, encore pleine d’hommes en chapeaux melons. La ville a bien changé à présent mais si vous savez où regarder, ses trésors sont toujours là. Elle est toujours originale et mystérieuse, à la fois très moderne et très démodée. 17 ans plus tard, je l’aime toujours autant et vous aussi, j’en suis sûre, quand je vous l’aurai fait visiter.
Et tant pis si les chapeaux ont disparu, remettons-les au goût du jour ! D’ailleurs j’en ai quelques-uns, je peux vous en prêter un.

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