Le tour de Londres en 80 jours
En ces temps d’incertitude, j’ai besoin d’une ligne de vie, d’un horizon ; j’ai donc — de façon quelque peu arbitraire, je l’admets — fixé une date. Le 1er avril sera mon horizon ; et ma ligne de vie, les 80 jours qui m’en séparent.
Et comme le temps n’est pas aux tours du monde, je vous propose un « Tour de Londres en 80 jours » : Quatre-vingts impressions de Londres, quatre-vingt histoires, lieux, pensées issu(e)s de mon expérience de cette ville formidable et affolante.
Jour 78 : Chaleur
On pense souvent que Londres est une ville froide. Grande et anonyme, pleine de Britanniques asociaux qui ne parlent pas aux étrangers “de peur d’avoir l’air impoli”.
C’est vrai que ce n’est pas un endroit facile. Il faut se battre pour gagner sa vie et pouvoir payer son loyer. Et comme dans toutes les grandes villes il y a des gens de toutes sortes, y compris des gens mal intentionnés : voleurs, escrocs, brigands qui rendent les londoniens méfiants.
Mais ma Londres à moi est différente.
Les jours fastes, elle est pleine de fêtes, de rencontres improbables avec des inconnus. Pleine de rires, de musique et de longues soirées.
Et quand les temps sont durs, elle est pleine de solidarité, d’amitiés et de soutien. Elle est pleine de bonnes volontés, d’humour noir et de chaleur humaine.
Tiens, tu dis « ma Londres »? J’aurais dit « mon Londres ».