Une nouvelle chanson, écrite spécialement pour un magazine français que j’ai découvert récemment et avec lequel j’ai à présent le grand plaisir de travailler : L’Humanologue.
Bonne écoute!
The Magical Tour Guide
Le tour de Londres en 80 jours : jour 21. Un jour, il y a quelques étés, j’ai fait un plouf dans le Serpentine, un plan d’eau normalement réservé aux seuls membres du Club de Natation du Serpentine, qui y vont tous les matins entre 5h et 9h30. Mais l’été, c’est ouvert aux outsiders. Donc j’y suis allée. L’eau était glaciale, mais cela fut vite oublié, tel était le plaisir de nager parmi les canards et les pédalos au centre de Hyde Park, au centre de Londres.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 20. Coincé entre la station de métro Tottenham Court Road et les studios de répétition Enterprise, il y avait dans le temps un minuscule café turc, Apricot. On y trouvait de délicieuses salades fraiches et un thé chai divin. Le café était ouvert tard le soir, et comme j’étais souvent dans le quartier, je pris l’habitude d’y aller quand j’avais envie d’une soirée lecture tranquille avec une boisson chaude plutôt que d’une soirée au pub.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 19. 23h, le pub vient de fermer. J’attends mon bus, jeu de cartes en main. Je me suis récemment mise à la magie ; toute seule je n’avance pas très vite mais je persévère. Aujourd’hui, je travaille un mouvement un peu technique mais qui a vraiment l’air magique. Très concentrée, je ne remarque pas le jeune homme qui se rapproche de moi.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 18. C’est dans une petite ville Française que j’ai réalisé que j’étais devenue une véritable Londonienne. J’essayais de me frayer un chemin à travers un marché bondé, et je bouillais d’impatience : les gens étaient lent, marchaient de façon désorganisée, étaient plantés dans le chemin. J’avais l’impression d’être injustement ralentie ; je n’avais pas de temps à gaspiller.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 17. Claquettes, danses de salon, pop, bal folk à l’européenne, ballet, swing, comédies musicales, boîtes de nuit,… Londres est une ville dansante. Et danser, comme jouer de la musique, me donne la pêche comme peu d’autres choses le font. Je ne suis pourtant pas une grande danseuse, loin s’en faut. Mais ça n’a pas d’importance ; de la même manière qu’il ne faut pas être un grand dessinateur pour s’amuser avec un carnet de croquis, ni être un musicien hors pair pour s’amuser au piano, on peut adorer danser même si on a deux pieds gauches.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 16. Londres est une ville très verte. On dit même que 47% de Londres est constituée d’espaces verts, si on compte tous les parcs et jardins publics et privés. Quand j’ai commencé à chercher une chambre à Londres, j’ai donc pris une carte de la ville et cherché les plus grandes taches vertes. C’est comme ça que j’ai atterri à Roehampton, juste à côté du Parc de Richmond.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 15. Si vous vous postez au bord du Parc St James un matin, vous verrez un phénomène intéressant. Chaque matin, des hommes et femmes bien habillés apparaissent, l’un après l’autre, leur drapeau ou leur parapluie plié sous le bras : des guides touristiques.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 14. J’ai une histoire compliquée avec Londres. Une histoire en phases : la découverte initiale, la séduction, la passion, le grand saut, la déception, la seconde chance. Pendant des années, j’y venais chaque fois que je pouvais, pour un weekend, une semaine ; je logeais dans des auberges de jeunesse bon marché, je sortais, je rencontrais, je découvrais; puis en 2013, je suis venue m’y installer pour la première fois.J’ai une histoire compliquée avec Londres. Une histoire en phases : la découverte initiale, la séduction, la passion, le grand saut, la déception, la seconde chance. Pendant des années, j’y venais chaque fois que je pouvais, pour un weekend, une semaine ; je logeais dans des auberges de jeunesse bon marché, je sortais, je rencontrais, je découvrais; puis en 2013, je suis venue m’y installer pour la première fois.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 13. J’ai une tendresse particulière pour la cathédrale St Paul depuis la première fois que je l’ai vue, il y a plus de vingt ans… dans Mary Poppins. Et pourtant je n’y ai mis les pieds pour la première fois que bien plus tard. Je commençais ma formation de Guide Touristique Blue Badge, et St Paul était au programme donc j’y suis allée.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 12. Quand j’ai emménagé à Londres, j’ai d’abord voulu habiter au sud de la Tamise (un choix controversé). Mon argument principal ? Quand on vit sur la Rive Sud, on a tendance à traverser plus souvent le fleuve, et donc à profiter davantage de ses multiples ponts. Or les ponts sont l’une des caractéristiques les plus chouettes de Londres. Ou peut-être devrais-je dire qu’ils sont un effet secondaire du meilleur atout de cette ville : la Tamise elle-même.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 11. Près de Covent Garden, sur Long Acre, se trouve l’une de mes boutiques londoniennes préférées. Une vitrine pleine de vélos proprement empilés, un petit magasin mignon avec, au sous-sol, un atelier plein de mécaniciens efficaces et compétents : Brompton Junction, la boutique officielle de Brompton à Londres, qui m’a sauvée plus d’une fois quand il me fallait une réparation d’urgence. Le magasin lui-même a d’ailleurs des connexions historiques, puisqu’il est sur le site de l’atelier qui a construit et vendu la première draisienne.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 10. Le British Film Institute est à Londres ce que la Cinematek est à Bruxelles: le paradis des passionnés de cinéma. Et de TV. Situé sur la rive sud de la Tamise, entre le Royal Festival Hall et le Théâtre National, le BFI a 3 écrans (et des billets à prix raisonnable), 2 restaurants, un café, un magasin et enfin, une bibliothèque et une médiathèque libres d’accès pour toute recherche sur le monde du film et de la télévision. Que demander de plus ?
Le tour de Londres en 80 jours : jour 9.
En 1959, le saxophoniste Ronnie Scott* ouvrait un petit club de jazz à Soho, pour que les musiciens locaux puissent venir jammer. Aujourd’hui, le Ronnie Scott’s Jazz Club est un des clubs de jazz les plus prestigieux dans le monde — et l’un des plus célèbres.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 8.
Je suis au Garrick Theatre, un théâtre de Charing Cross Road. Nous sommes en 2013, je suis sans le sous et solitaire à Londres et j’ai décidé de m’offrir une soirée au théâtre. J’ai un ticket « à vue restreinte » (moins cher), mais Douze Hommes en Colère n’est pas vraiment une pièce (ni un film) d’action, donc je devrais tout de même arriver à suivre.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 7.
Il est impossible d’échapper aux Français. Pas à Londres, en tout cas : ils sont partout. Où que vous alliez, vous entendrez quelqu’un parler français (ou au moins parler anglais avec un fort accent français). À South Kensington, un quartier surnommé la « Petite France » de Londres, la ville a même l’air presque continentale, avec des restaurants à la parisienne, des magasins de livres francophones et des écoles françaises.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 6.
Bruxelles : deux heures. Paris : deux heures vingt.
J’ai toujours aimé les gares. Toutes les gares. Les destins qui se croisent dans la fameuse salle des pas perdus, les départs, les retrouvailles, les voyages en train, le paysage qui défile, les rencontres éphémères entre voyageurs. Où vont les gens ? Qui cherchent-ils à fuir? À rejoindre?
Le tour de Londres en 80 jours : jour 5.
Londres est une ville grise, connue pour ses températures glaciales, son allure sombre et son temps pluvieux.
C’est plus que jamais le cas en cette semaine janvier. La pluie n’a pas cessé depuis des jours ; elle a envahit les rues, noyé le park et même fait son chemin jusqu’à l’intérieur de mon appartement.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 4.
Les clichés existent pour une raison : les Italiens déménagent avec des caisses de pâtes et des tonneaux d’huile d’olive, les Allemands aiment les bretzels et les Français le fromage. Moi je suis Belge, et j’aime donc le chocolat — surtout le chocolat chaud.
On pourrait bien sûr argumenter que la plupart des gens aiment les pâtes, les bretzels, l’huile d’olive ET le chocolat, et que ça n’a donc rien à voir avec leurs origines. Peut-être. Mais, ayant grandi avec l’odeur du chocolat fondu et du lait chaud, je me targue d’avoir une certaine expérience de la question.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 3.
2017. Nouvelle arrivée à Londres, je suis invitée à l’anniversaire d’un danseur de bal folk. Une soirée chaleureuse, avec un buffet délicieux façon Auberge Espagnole, de la musique, du partage (« moi je ne fais pas du bal folk mais de la danse morris : tu vas voir, c’est très facile »)… et des rencontres !
Une nouvelle chanson, écrite spécialement pour un magazine français que j’ai découvert récemment et avec lequel j’ai à présent le grand plaisir de travailler : L’Humanologue.
Bonne écoute!
Le tour de Londres en 80 jours : jour 2. Quand j’ai déménagé en Angleterre pour la première fois, deux amis ont pris leurs responsabilités: « Il te faudra une théière ». Et ils m’ont emmenée à Portobello Market. Le marché était bondé ; un samedi sans doute. Nous marchions lentement, à la recherche de la théière idéale, celle qui accompagnerait mes premiers pas sur l’île.
Le tour de Londres en 80 jours : jour 1.
Novembre 2018. Je quitte la Gallerie Nationale un peu tard (elle reste ouverte jusqu’à 21h le vendredi, et j’en profite autant que possible — après tout, j’ai un examen à préparer). Je sors et m’engage d’un bon pas sur la place, histoire de ne pas trop sentir le froid entre le musée et le métro. Mais je m’arrête après quelques pas: le spectacle est irrésistible.
Toujours de part et d’autre de la Manche, nous vous jouons cette fois une composition à moi, une valse à 5 temps dédiée au village de Montrésor en Touraine du Sud.
Un projet dont nous sommes très fiers, le nouvel album Memories of the Mayflower, a vu le jour avec un premier concert le 16 octobre dernier à St Mary’s church, Londres. Une soirée magnifique, avec un public distancié mais chaleureux. Nous organisons une tournée pour 2021 (toute suggestion de lieu bienvenue!), mais en attendant, voici une petite bande annonce pour vous mettre l’eau à la bouche (le concert complet est également disponible sur YouTube!)
Après 3 mois et demi passés de part et d’autre de la Manche, à faire des vidéos via internet, nous voilà enfin réunis! Et pour fêter ça, on vous joue « Dr Schmitz and His Monster » dans le jardin de Rupert.
Cette semaine dans A Mad Belgian: un duo avec mon grand ami Jeremy Frisch, pianiste de son état. Une composition à lui, sur laquelle j’ai improvisé au saxophone… et inventé une petite vidéo.
Une nouvelle vidéo avec One Voice, One Cello and A mad Belgian!
Cette semaine: une petite valse pour se remonter le moral!
Cette semaine, notre « hit single » (ou futur hit espéré): Mambo n°7. Bonne écoute!