Jour 61/80 — Alley Cat

Le tour de Londres en 80 jours

En ces temps d’incertitude, j’ai besoin d’une ligne de vie, d’un horizon ; j’ai donc — de façon quelque peu arbitraire, je l’admets — fixé une date. Le 1er avril sera mon horizon ; et ma ligne de vie, les 80 jours qui m’en séparent.

Et comme le temps n’est pas aux tours du monde, je vous propose un « Tour de Londres en 80 jours » : Quatre-vingt impressions de Londres, quatre-vingt histoires, lieux, pensées issu(e)s de mon expérience de cette ville formidable et affolante.

Jour 61 : Alley Cat

Il se fait tard, il fait déjà noir, les pubs ferment mais le Alley Cat est encore ouvert — comme toujours. Max est au bar. Il vient de ranger les jeux de société qui étaient sur les tables : on est à la charnière entre début de soirée et bar “after hours”.

Je dis bonjour et je m’assieds à ma table préférée, près des escaliers, entre le bar et la scène. Je suis seule pour le moment mais ça ne va pas durer. Il est 23h, les pubs ferment et beaucoup d’âmes perdues vont venir ici pour finir la soirée en beauté.

Le Alley Cat est un lieu étrange, c’est pour ça que j’aime tellement cet endroit. Des films sont projetés en continu sur le mur du fond, mais sans le son : il y a toujours de la musique dans le bar. Toutes sortes de musiques, en fait : du rock ‘n’ roll, du blues, du jazz, de la chanson française. Un mélange insolite, une étrange bande-son pour ces films “muets”.

Parfois, il y a de la musique live, des groupes de rock un peu trop bruyants et des guitaristes de blues un peu trop sûrs d’eux. Ces jours-là, le bar est bondé, les gens boivent, dansent, discutent les uns avec les autres. Toutes les soirées sont intéressantes à l’Alley Cat.

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