Jour 10/80 — Cinéma

Le tour de Londres en 80 jours

En ces temps d’incertitude, j’ai besoin d’une ligne de vie, d’un horizon ; j’ai donc — de façon quelque peu arbitraire, je l’admets — fixé une date. Le 1er avril sera mon horizon ; et ma ligne de vie, les 80 jours qui m’en séparent.

Et comme le temps n’est pas aux tours du monde, je vous propose un « Tour de Londres en 80 jours » : Quatre-vingt impressions de Londres, quatre-vingt histoires, lieux, pensées issu(e)s de mon expérience de cette ville formidable et affolante.

Jour 10 : Cinéma

Le British Film Institute est à Londres ce que la Cinematek est à Bruxelles: le paradis des passionnés de cinéma. Et de TV.

Situé sur la rive sud de la Tamise, entre le Royal Festival Hall et le Théâtre National, le BFI a 3 écrans (et des billets à prix raisonnable), 2 restaurants, un café, un magasin et enfin, une bibliothèque et une médiathèque libres d’accès pour toute recherche sur le monde du film et de la télévision. Que demander de plus ?

Loin d’être une spécialiste du grand (ou du petit) écran moi-même, j’ai toujours un peu l’impression d’être un imposteur quand je m’y rends, mais personne ne semble s’en rendre compte ou s’en préoccuper donc j’y vais quand même.

Comme souvent, tout a commencé avec le bar : j’ai tout de suite été séduite par ses grands fauteuils confortables et ses recoins discrets (et puis la cuisine est très bonne), et c’est rapidement devenu mon lieu de repli préféré pour une pause café lorsque je me trouvais dans les parages.

Et puis, j’ai regardé de plus près la programmation et, petit à petit, je suis devenue une habituée. Ils proposent un mélange de films récents (à peine sortis) et de classiques du cinéma, avec de temps en temps l’un ou l’autre obscur film d’auteur. Une occasion parfaite de combler quelques trous dans ma culture cinématographique et d’approfondir ma connaissance de la culture Britannique.

Après tout, ce sont les Monty Python qui m’ont donné le goût du Royaume-Uni, et j’ai amélioré mon anglais grâce à des séries comme Yes, Minister. Eh bien le BFI m’a permis d’aller un cran plus loin en m’offrant la possibilité de revoir certains des meilleurs films de Laurel & Hardy juste avant la sortie de leur biopic Stan & Ollie ; en me faisant découvrir des trésors d’archives télévisuelles comme At Last the 1948 Show dont Graham Chapman et John Cleese faisaient tous deux partie avant de cocréer Monty Python ; et en organisant une projection spéciale avec interview du scénariste pour fêter les 40 ans de Yes, Minister en 2020.

Voilà un projet pour votre prochain passage en ville : allez donc faire un tour au BFI Southbank.

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